La fonderie de Bretagne toujours occupée

Publié le 10 mai 2021


Les salariés demandent leur maintien au sein du groupe Renault, qui a annoncé le 11 mars la mise en vente de l'usine.

 

Les salariés de la Fonderie de Bretagne n'ont pas l'intention de baisser les bras. Depuis une semaine, ils occupent l'usine de Caudan (Morbihan) mise en vente depuis le 11 mars par le groupe Renault. Ce mardi 4 mai, ils se sont rendus en cortège à la préfecture de Vannes pour faire entendre leurs revendications : ils demandent leur maintien au sein du groupe automobile.

 

Partis à 8h30, une vingtaine de véhicules ont roulé à une allure réduite d'environ 50 km/h sur la N165 entre Caudan et Vannes, selon la gendarmerie. L'opération escargot s'est terminée dans un concert de klaxons à Vannes où sont arrivés en cortège une heure plus tard, «entre 80 et 90 salariés» des 350 que compte la Fonderie, selon la CGT.

En grève depuis le 27 avril

Une délégation de «fondeurs» devait être reçue en préfecture, tandis qu'une cinquantaine de leurs collègues restaient à l'usine «toujours occupée» par les grévistes depuis le 27 avril, selon le syndicat. «On ne sait pas par qui on sera reçus. On est toujours motivés, on continue, on bloque toujours et on est sur les mêmes revendications : rester dans le groupe Renault et avoir plus de volumes», a indiqué Maël Le Goff, délégué CGT, joint par l'AFP.

Les salariés ont été reçus par le préfet du Morbihan Patrice Faure. «Le préfet nous a assuré qu'un plan serait mis en place d'ici 24 heures, avec la désignation d'un médiateur et d'un haut fonctionnaire pour prendre contact avec la direction de Renault, toujours sur la base nos revendications, à savoir un plan avec une reprise des cadences», a souligné le syndicaliste.

source: www.lefigaro.fr