L’ANALYSE DE CHRISTELLE THIEFFINNE, SECRÉTAIRE NATIONALE CFE-CGC À LA
PROTECTION SOCIALE ET CHEFFE DE FILE DE LA NÉGOCIATION
« La réunion de mardi a été très difficile. Alors que la CFE-CGC prend toutes ses
responsabilités et cherche à proposer des solutions constructives, la partie patronale
demeure intransigeante et en arrive même à remettre en cause certains éléments de la
note d’objectifs qui avait été définie collectivement entre partenaires sociaux durant les
travaux du conclave. »
« Le principal point d’achoppement est aujourd’hui la participation financière des
employeurs s’agissant de la problématique de l’équilibre financier du système de
retraites. Alors que nous insistons sur la nécessité d’efforts partagés (salariés,
employeurs, retraités), le MEDEF ne prend aucun engagement, faisant valoir que ce sont
les améliorations de la réforme de 2023 qui doivent s’auto-financer et que les efforts
pour l’équilibre des régimes doivent être supportés par les retraités. Ce n’est pas
acceptable. »
« Malgré tout, il a été décidé de se donner une ultime possibilité d’aboutir à un
compromis, en espérant que chaque délégation sera bien présente lundi prochain, ce qui
n’est pas certain en l’état actuel des choses. Ce sera clairement le crash test et le texte
de la dernière chance : ça passe ou ça casse, tant une négociation ne peut pas durer
éternellement. »
« À ce jour, le texte sur la table comporte à la fois des lignes rouges pour tous et des
propositions émanant de chaque organisation. Une voie de passage est-elle encore
possible ? Nous verrons. »
source CFECGC