Intérim : la startup Onestaff rachetée par le groupe Proman

Publié le 23 avril 2025


La startup Onestaff, spécialiste de la mise en relation de freelances auprès des entreprises, est rachetée par le groupe Proman, acteur majeur du recrutement en France.
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Un nouveau rachat dans la French Tech. Il s'agit cette fois de la startup Onestaff, dans le secteur de l'intérim. La jeune pousse met en relation des freelances avec des entreprises des secteurs du commerce, de la santé ou de l’hôtellerie-restauration. Elle est cédée au groupe français Proman, qui se revendique comme le "quatrième acteur européen sur le marché du travail temporaire et des ressources humaines". Il réalise 4,4 milliards d’euros de chiffre d'affaires.


Il s'agit de la deuxième acquisition d'une startup par le groupe, après celle d'Iziwork, agence d'intérim en ligne, en 2023. Iziwork était alors en redressement judiciaire. Proman avait obtenu l'accord du tribunal de commerce de l'acquérir face au géant Adecco. "Le rapprochement avec Onestaff permet d’élargir notre palette de solutions RH pour répondre désormais aux attentes des freelances, des candidats et des entreprises, quelle que soit la forme d’emploi qu’ils choisissent, leur âge, niveau d’étude, leurs aspirations professionnelles et personnelles" se félicite Roland Gomez, président du groupe Proman. Le montant de l'opération n'a toutefois pas été communiqué. 

Cinq ans de procédure judiciaire

Onestaff est lancée en 2016 sous le nom de Club des Extras et rebaptisée en 2019 par son fondateur Matthieu Coelenbier Tré-Hardy. Pendant cinq ans, de 2017 à 2022, elle a subi la plainte d'une société d'intérim spécialisée dans le même secteur. La plaignante l'accusait notamment de « concurrence déloyale » et de « prêt illicite de main-d'oeuvre ». Au bout de ces années de procédure, la justice avait reconnu la légalité de l'activité de Onestaff.

La startup revendique aujourd'hui plus de 10 000 clients et 60 000 freelances connectés. Elle s'appuie notamment sur des outils d'intelligence artificielle pour valider le savoir-faire des freelances et les mettre en relation avec les groupes correspondant à leurs profils. Elle est rentable depuis 2021 et vise 35 millions de volumes d’affaires cette année.

source : maddyness